Peut-t-on encore sauver notre planète ?

Aujourd’hui, notre planète fait face à des défis majeurs dont le plus inquiétant est le changement climatique avec des conséquences qui peuvent aller à l’extinction des espèces y comprise l’espèce humaine. Oui, notre planète terre se chauffe. Nous avons tous subits cette année la canicule à Bamako et partout dans le pays avec son cortège de décès. La température a atteint un niveau exceptionnel. Nous avons aussi vu sur d’autres continents des villes entières vidées de leurs résidents pour passer la journée aux plages à la quête d’une hypothétique fraicheur. Tout récemment, le bilan du pèlerinage fait état d’un millier de morts pas à cause des bousculades cette fois-ci. La chaleur est encore indexée. Pour faire face à ce danger planétaire, quatre visions s’affrontent. D’abord, les fatalistes, eux ils pensent que l’évolution est irréversible et que nous ne pouvons rien. Donc, que l’Homme est malheureusement appelé à disparaître comme bien d’autres espèces l’ont été dont les plus connues sont les dinosaures. A côté des fatalistes, nous avons les pessimistes. Comme les premiers, ils estiment qu’il n’y a pas d’issue mais contrairement à ceux-ci ils envisagent de se sauver de notre planète terre au lieu de la sauver pour aller habiter ailleurs. Des projets sérieux sont en cours dans ce sens et l’idée même d’une vie multi planétaire est en gestation. C’est-à-dire que l’Homme pourra un jour se déplacer d’une planète à une autre comme il le fait aujourd’hui entre les continents. Ceux qui sont en avant de ces projets sont ceux-là qui ont le plus contribué à dégrader notre planète terre. Et ils veulent se sauver et laisser le reste de l’Humanité dans de la merde. En face de ceux-ci, nous avons les optimistes. Ils trouvent qu’il n’y a pas lieu à s’inquiéter. Ils croient fermement à l’intelligence de l’Homme et sa capacité de résilience. Pour eux, les générations futures trouveront la solution. Mais comme dit Robert Swan ‘’La plus grande menace pour notre planère, c’est de croire que quelqu’un d’autre la sauvera à notre place’’. En face de ces trois premiers, il y a heureusement les réalistes. Ils disent que la planète peut se passer de nous, mais que nous ne pouvons pas nous passer d’elle. Pour eux, nous pouvons inverser la situation ou tout au moins contenir l’évolution et s’y adapter. Pour cela, nous devons agir sur les deux principales activités qui rythment la vie humaine à savoir la production (la fabrication des biens) et la consommation (l’utilisation des mêmes biens). Ils nous préconisent un changement de mode de production et de consommation. Ci-après quelques pistes : Optimiser notre consommation énergétique Nous devons privilégier les énergies renouvelables telle que l’énergie solaire, éolienne et hydraulique. Recycler nos déchets Comme dit l’autre, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ! Commencez par réduire les déchets organiques en les transformant en compost, une ressource précieuse pour nourrir les plantes de nos potagers ou des fleurs de nos balcons. Se déplacer autrement Les transports en commun et la marche sont des moyens efficaces pour réduire notre empreinte carbone et améliorer notre santé. Réduire le plastique Limiter notre consommation d’achat en textile L’industrie de la mode, en constante évolution, nous incite à renouveler sans cesse nos habits. Et ce cycle incessant a un coût écologique alarmant. Chacun veut avoir son style, sa griffe, sa coupe et pourtant la friperie permet aussi de s’habiller avec style, et à des prix abordables. Recycler les appareils électroniques D’abord, éviter de renouveler autant que possible. Ensuite, recycler les. Cela évite la pollution liée aux substances chimiques présentes dans ces appareils, telles que le plomb et le mercure, qui peuvent contaminer les sols et les cours d’eau si les appareils sont mal éliminés. Ainsi en adoptant ces petits bons gestes au quotidien, il est possible de sauver notre planète. Pour terminer, je vous exhorte à prendre le changement climatique par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. Gaoussou MARICO Expert-Comptable diplômé